Je viens d’apprendre la mort d’Alain Bashung. Je n’aurai donc jamais eu l’occasion de le voir en concert. Je m’en veux.
C’est étonnant, je ne le connais pas personnellement, mais j’ai l’impression d’avoir perdu un proche, un ami même.
Le shuffle sur la discographie ne parvient que très médiocrement à remplacer ce qui m’apparaît déjà comme un vide sans fin. Sa voix résonne dans la chambre, mais ne met que mieux en valeur l’absence.
Finalement, les récompenses des Victoires de la musique étaient des récompenses posthumes. Étrange pensée…
À voir, sa dernière apparition en public, aux Victoires de la musique justement, pour interpréter un très émouvant « Résidents de la République ». « Souhaitons-nous une année resplendissante », disait-il…
Merci Alain pour tous ces bonheurs à écouter ces merveilleux disques.
Mieux vaut, après cela, se taire et réécouter cette musique, magique, simplement.