Pour me contacter : nicolinuxATgmail.com (remplacer AT par @)

Version courte

Le blog de Nicolinux permet à ce dernier de laisser libre court à ses pensées et d’écrire sur tout, mais surtout sur rien. Tapeur de clavier à longueur de journée pour un certain site, l’auteur évoque beaucoup le cinéma, souvent la musique, de temps en temps de lui et parfois du reste…

L’auteur s’excuse auprès de ses éventuels lecteurs et leur demande humblement clémence sur son plus gros (enfin, l’un des plus gros) défaut qui est de trop écrire. Et parce qu’il a une confiance démesurée en ses lecteurs, il en fait la preuve tout de suite, maintenant, avec la version longue, ci-dessous… 😉

Nicolas Furno

Nicolinux, mais qui c’est celui-là ?

Qui suis-je ? En voilà une bonne et difficile question…

Commençons par le commencement si vous le voulez bien. Je naquis donc un beau jour, à l’extrême fin du mois de mai 1987, un dimanche, le jour de la fête des mères même. Il paraît que je lui fis son plus beau cadeau à cette occasion… Né à Brest, j’étais donc breton de naissance, suivant par là toute la branche maternelle de la famille. Mais breton, je ne le suis resté que deux ans, avant de voyager à droite et à gauche, à Lyon, à Paris, à Toulouse puis de nouveau à Lyon…

Depuis ce jour, le petit Nicolinux est devenu plus grand, a eu trois sœurs qui lui ont mené longtemps la vie dure (c’était réciproque). La découverte du merveilleux monde des mots, quelque part entre la fin de la maternelle et le début de la primaire, fut une véritable révélation. Je me revois encore, lisant tout ce qu’il y avait d’écrit sur tous les paquets (de lait, de céréale, de…) qui me tombaient sous la main. Je n’en restai pas aux paquets de céréales cependant et le monde de la littérature s’est vite ouvert à moi. C’est bien simple, depuis que je sais lire, je lis. Des romans surtout, longtemps de la science-fiction de manière quasiment exclusive, depuis quelques années de prépa un peu de tout et beaucoup de classiques. Ma première passion, ce monde des mots, est donc venue très tôt.

La passion de la musique suivit de peu, ou précéda peut-être la première, allez savoir. Si les mots vinrent surtout par ma mère, les notes vinrent surtout par mon père. Et pourtant, il ne joue d’aucun instrument, contrairement à elle : la musique, il l’écoutait. J’ai toujours baigné dans un bain musical et mon père m’a transmis le virus. Je ne conçois même pas ne pas écouter de la musique tout en travaillant, en lisant, en mangeant, en… La musique m’accompagne tout le temps, et je ne pourrai vraiment pas m’en passer. Sans musique, je sens comme un manque, quelque chose qui cloche. J’ai bien essayé de faire de la musique, poussé par ma mère, mais le piano ne m’a jamais convenu et depuis que j’ai arrêté, j’en suis certain : j’écoute, mais ne fais pas de la musique. À chacun son domaine.

L’informatique, troisième passion, vint ensuite, avec l’arrivée d’un magnifique PC à la maison, un Pentium II tout neuf et à la pointe de la technologie à l’époque, avec sa Voodoo 2 qui permettait de faire tourner tous les jeux récents ! L’informatique, ce fut d’abord pour moi les jeux. Et puis l’ADSL vint à nous, et l’Internet transforma ma vie. Si je pratiquai MSN régulièrement, mon premier intérêt fut les forums de discussion. Je me mis aussi à l’informatique dure, abandonnant Windows pour Linux que je voyais alors comme le paradis informatique sur terre, comme l’absolu informatique, comme l’indépassable technologique. Je ne jurais que par le libre et rigolais face à Microsoft et Apple. Mon pseudo naquit à cette époque et ne m’a plus quitté depuis, même si ma vision et mon usage de l’informatique ont bien changé. « Switchant » sur Mac en 2006, en pleine prépa, j’arrêtai alors de bidouiller pour tenter de faire fonctionner mon ordinateur, pour utiliser mon ordinateur. Depuis, j’ai troqué le pingouin contre une pomme et ne jure plus que par ce fruit délicieux…

L’histoire s’ajouta assez rapidement aux trois passions précédentes. Je peux dater assez précisément la naissance de cette passion : ce fut en cinquième, quand j’eus un professeur d’histoire qui me fit aimer cette matière. Pourtant, j’ai très longtemps considéré l’histoire comme une passion, pas un métier et je me suis longtemps vécu comme scientifique. Au lycée, envers et contre tout, alors que tout le monde, des professeurs aux parents, me disait de faire une ES, je fis une S. Enfin, je commençai une S avant de me rendre assez vite compte, vers Noël, que ça n’était pas pour moi. Opérant alors un dérapage plus ou moins contrôlé pour un demi-tour complet, je perdis mon année gagnée en CE11 et repartis en ES. Ce fut un soulagement énorme et avec lui l’idée de faire de l’histoire mon métier s’imposa.

La géographie s’imposa bien plus tardivement. Là encore, je peux dater puisque mon intérêt pour cette matière est lié à un professeur de khâgne qui me fit découvrir la géographie comme je ne l’avais jamais connue. Jusqu’à la prépa, la géographie n’était qu’un bout de programme que l’on devait faire à côté de l’histoire, vraiment rien de bien passionnant. Mais j’ai finalement étudié la géographie après la khâgne et l’histoire a, par un étonnant retour des choses, retrouvé sa place de passion. Cela vaut aussi bien pour toutes ces générations d’élèves indisciplinés et totalement désintéressés de la matière que j’aurais dû affronter si j’avais persisté dans la voie de l’histoire. La géographie me sembla constituer un bon débouché pour éviter l’enseignement et j’étudiai deux ans durant la géographie ou pour être très précis, la géomatique, un joli barbarisme utilisé par les géographes pour désigner le traitement et la présentation de données, le plus souvent statistiques, mais toujours géoréférencées. La géomatique intègre la cartographie pure, mais aussi d’autres éléments plus obscurs comme l’analyse de données ou les SIG.

Je ne vais pas entrer ici dans les détails, de toute façon un énième retournement de situation m’attendait à la fin de mes études universitaires. MacGeneration m’offrait un travail, un vrai, après deux ans de piges pour le site : être payé pour écrire à longueur de journées, on pouvait difficilement me faire une offre plus intéressante… Je n’ai pas hésité très longtemps et me voilà désormais rédacteur pour un site dédié à l’univers Apple…

Tout cela nous emmène bien loin de la littérature ou de la musique. J’essaie de combiner toutes ces passions (et d’autres encore, comme le cinéma, la cuisine, ou la photo) et c’est de ce besoin qu’est né, habile transition, un blog !

Un blog, encore un blog ?

Longtemps, j’ai regardé d’un air condescendant les blogs. Les blogs, au début, ont été popularisés par les Skyblogs, cette chose qui existe toujours et qui permet à des millions de Français, plutôt jeunes, de dévoiler leur vie et leurs amis le tout dans un langage très SMS et dans un style très « lache tes koms ». On avait (et a toujours) ainsi droit à de passionnants récits de vie d’adolescents et adolescentes lambdas. L’origine de ce système, Skyrock, servit à mon égard de repoussoir ; jamais je n’allais m’inscrire sur un site propulsé par une radio honnie2 ! Et puis je ne voyais pas (je ne vois toujours pas) d’intérêt à cette… chose.

Et puis les blogs se sont développés partout, sur des sites sérieux même. Je me souviens, par exemple, qu’à l’époque où Gmp3 a ouvert son blog, j’étais parmi les plus farouches opposants au système, n’en voyant pas l’intérêt alors que nous utilisions le système des forums de discussion et que cela marchait plutôt pas mal. Bref, pour moi, point de salut dans le blog !

Depuis, de l’eau a coulé sur les ponts, et me voici devenu blogger. Dès lors, la question initiale prend tout son sens. Pourquoi tenir un blog aujourd’hui, quand tout est déjà blog, et quand tout a déjà été fait dans la « blogosphère » ? Si c’est pour répéter les sempiternels mêmes messages stéréotypés, autant se taire.

Je n’ai pas l’ambition de concurrencer les ténors du genre, ces blogs en haut des classements qui brassent des milliers de visiteurs quotidiens, et permettent même de faire vivre leurs auteurs. Eh oui, blogger peut devenir un métier, mais avoir un blog rentable nécessite beaucoup de temps et de travail et ça ne m’intéresse pas. Ainsi, le blog de Nicolinux est sans publicité et compte bien le rester : point de pub, ni d’œil rivé aux statistiques du blog, même si j’aime bien savoir combien de personnes passent chaque jour dans ce coin de la toile…

Mais ce blog sera d’abord un espace où je peux m’exprimer librement. J’adore écrire, mais j’adore aussi être lu et ce blog est un espace public où je peux m’exprimer sans contrainte. Ainsi, je ne m’impose aucune règle stricte et me laisse aller à écrire des pavés sans fin. C’est d’ailleurs mon plus grand défaut : sachez que j’en suis conscient et que j’essaie de me soigner, mais trois années de khâgne ne sont pas facilement effaçables et j’ai tendance à toujours trop écrire…

Si je ne m’impose aucune règle, j’essaie quand même de suivre une certaine ligne de conduite, car, comme je l’ai dit, il n’y aurait aucun intérêt à faire un blog si c’est pour refaire toujours les mêmes choses. La ligne la plus évidente est de privilégier toujours la qualité sur la quantité. Je préfère écrire moins d’articles, mais des articles de meilleure qualité, bien écrits et avec une argumentation. Je ne veux pas d’un blog où les billets se contentent d’un lien ou d’une vidéo, sans jamais de texte autour.

J’essaie de faire très attention à mon écriture. La mode est à l’abandon des règles au profit de règles nouvelles où prédomine l’absence de règles, si j’ose dire. Je n’ai jamais succombé à la mode des SMS et compte bien ne jamais y succomber. J’essaie donc d’écrire un français correct, si possible un peu fouillé, et sans faute d’orthographe. En théorie, je me relis toujours attentivement, mais j’ai beaucoup de mal à voir et corriger mes fautes sur un écran et je demande donc, par avance, la compréhension de mes lecteurs plus attentifs…

Je ne pense pas que ce petit topo sur mon blog et en quoi il est radicalement différent de tout le reste et va révolutionner le genre (euh…) convaincra grand monde. J’espère que le blog lui-même et ses articles parleront d’eux-mêmes.

N’hésitez pas à commenter les articles, ou à me contacter directement. Je réponds normalement toujours aux commentaires qui sont faits dans le blog et je suis ravi dès que je peux ouvrir un dialogue, fût-il virtuel, avec mes lecteurs…

Bonne lecture !


  1. Comme je dis toujours, le CE1 fut la meilleure année de toute ma carrière d’élève… 
  2. Oui, à cette époque, moi et le rap faisions au moins trois, si ce n’est quatre. C’en était quasi-maladif d’ailleurs.